10 mai 2010

Découvrir des médicaments, c’est payant !

Vous avez bien lu… 400 millions de dollars ! C’est le plus gros contrat de leur histoire que les chercheurs de Tranzyme Pharma viennent de signer. La compagnie sherbrookoise se spécialise dans la recherche de nouveaux médicaments grâce à une technologie brevetée qui a attiré l’attention du géant pharmaceutique américain Bristol-Myers Squibb (NY-SE : BMY). Ce dernier, en vertu d’une entente stratégique, fournira les fonds nécessaires pour que l’équipe de chercheurs de Sherbrooke mette au point jusqu’à 5 nouveaux médicaments candidats. Bristol-Myers Squibb se chargera ensuite de l’aspect préclinique et clinique et de la commercialisation des médicaments élaborés par Tranzyme Pharma, médicaments qui pourraient valoir 5 fois 80 millions de dollars, sans compter les redevances.

MATCH : le secret bien gardé de Tranzyme Pharma

La technologie brevetée de Tranzyme, qui permet l’identification et l’élaboration de médicaments, s’appelle MATCH (pour Macro-cyclic Template Chemistry). Mise au point au tout début lorsque la compagnie s’appelait Nookimia, cette technologie met l’accent sur des cibles de troubles gastro-intestinaux et métaboliques, et bien plus encore :

« MATCH ouvre une large avenue d’applications dans le traitement de maladies qui mettent en cause les hormones, les peptides, les canaux ioniques et les interactions protéine-protéine », explique le président et chef de la direction de Tranzyme Pharma, le Dr Vipin K. Garg.

Chimistes et scientifiques, par ici…

Le Dr Helmut Thomas, vice-président senior en recherche et développement préclinique de Tranzyme Pharma, souligne que la compagnie engagera 14 nouveaux chimistes et scientifiques en 2010. Pour l’instant, l’équipe de Tranzyme Pharma compte 12 personnes qui travaillent au CHUS dans les locaux de l’Institut de pharmacologie de Sherbrooke.