Soumettez votre candidature aux Prix Exportateurs Étoiles CQI – jusqu’au 15 avril
Lire la nouvelleBlogue
12 novembre 2018
Le futur des ressources humaines
Auteur : Myriam Gagnon-Couture
J’étais récemment au Congrès RH 2018 de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, dont le thème se voulait bien inspirant : Se provoquer pour changer.
Nous parlons beaucoup du changement qui s’opère au niveau des fonctions des professionnels en ressources humaines. Nous devenons plus stratégiques ; nous ne sommes plus des conseillers, mais bien des partenaires d’affaires. Plus que jamais, les RH sont au cœur des décisions organisationnelles. Nous devons savoir comment positionner notre organisation pour répondre aux besoins de main-d’œuvre.
Comment cela s’articule-t-il et d’où cela vient-il? Changements dans le monde du travail, dans les désirs et aspirations des travailleurs, dans la formation des professionnels RH? Un peu tout ça. Mais surtout, il s’agit d’adapter sa pratique aux besoins des entreprises. Nous ne sommes plus là uniquement pour la gestion des employés, mais bien pour booster le potentiel de notre entreprise et lui donner les moyens de ses ambitions.
Le congrès a été lancé avec une grande conférence donnée par Dr David Rock et intitulée Organization, Disruption and Brains. Ça commence fort. C’est d’ailleurs la conférence que j’ai le plus appréciée pendant mon séjour.
Dr Rock nous explique comment nous pouvons changer notre façon de penser, afin de voir des choses (des opportunités, par exemple) que nous ne voyions pas auparavant. Cela, en entrainant notre cerveau, par des pratiques bien simples, mais qui apportent de réels changements de mindset. Je ne vous en dis pas plus, et vous invite à vous renseigner sur ces théories inspirantes.
(Prenez donc quelques minutes pour surfer sur le site web de la NeuroLeadership Institute 🙂
Une autre activité marquante a été une table de discussion à laquelle je me suis jointe par hasard, plus que par intérêt, au départ. .
Sur le sujet de La présence dans un rôle conseil, l’animatrice/experte nous invitait à faire de courts exercices de pleine conscience. Cela nous amène donc à nous pencher sur ce que nous ressentons au moment présent, être à l’écoute de nos réactions, et de les accueillir, sans jugement. Le rapport avec le rôle conseil? Et bien, c’est ici que ça devient intéressant! Souvent, quand on se retrouve en mode « conseil », on se met à réfléchir très rapidement pour apporter des solutions et démontrer sa crédibilité. Ça vous dit quelque chose? En pleine conscience, on nous invite à garder nos canaux d’écoute ouverts, à poser les bonnes questions et à être conscient de nos réactions face à notre interlocuteur. Sommes-nous vraiment en train d’écouter ses besoins ou sommes-nous déjà en mode action? Proposons-nous vraiment les solutions les plus adaptées ou cherchons-nous des solutions à tout prix?
La résultante d’une interaction en mode pleine conscience? Le développement d’une relation de confiance approfondie et une ouverture authentique envers l’autre. Très intéressant! Être en mode solution, c’est bien! Mais c’est mieux si on a bien saisi le besoin d’abord.
Bref, j’ai beaucoup appris lors du Congrès RH 2018. En plus de ces deux activités, j’ai papillonné entre des ateliers sur les relations intergénérationnelles, les pratiques des organisations horizontales, les neurosciences de la décision et bien d’autres!
Retour au blogueUdeS : 3,3 M$ à trois chaires de recherche du Canada, notamment en chimie verte et en génomique
Lire la nouvelleQuantique : plus de 11 M$ en équipements de recherche de pointe à l’UdeS
Lire la nouvelle