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29 avril 2010
La bactérie C. difficile et le SARM s’inclinent au combat
Auteur : Sherbrooke Innopole
Des chercheurs de l’Université de Sherbrooke ont découvert un nouveau traitement contre le C. difficile et le SARM, ouvrant la voie à une nouvelle génération d’antibiotiques. C’est une équipe multidisciplinaire, formée entre autres de Daniel Lafontaine, professeur au Département de biologie de la Faculté des Sciences de l’Université de Sherbrooke, et de Louis-Charles Fortier, professeur au Département de microbiologie et infectiologie, qui a fait la fameuse découverte.
La responsable : une molécule synthétique
La création de cet antibiotique permet de combattre des bactéries nosocomiales comme le SARM et la bactérie Clostridium difficile, mieux connue sous le nom de C. difficile. La découverte, en 2002, d’une molécule synthétique aujourd’hui brevetée, le riboswitchs, est à l’origine du nouveau médicament. La molécule synthétique se fixe spécifiquement sur une zone essentielle à la survie de la bactérie, empêchant ainsi sa prolifération. Et elle n’oppose aucune résistance jusqu’à présent :
« Pour le C difficile ou pour le SARM, même après 30 générations de bactéries exposées à la molécule, nous ne détectons aucune résistance, alors qu’habituellement, il suffit de 5 ou 6 passages », précise Daniel Lafontaine.
La proximité… un gage de succès
Les résultats sont publiés dans la revue PLoS Pathogens. Grâce à l’infrastructure dédiée aux Sciences de la Vie à Sherbrooke et à la proximité des ressources pour mener à bien leurs recherches, les auteurs de l’étude ont pu pousser leurs travaux plus loin. C’est ainsi que l’étude fondamentale du fonctionnement de l’antibiotique sur ces bactéries a par la suite été expérimentée avec succès sur des animaux.
« C’est une histoire complète. Habituellement, une étude aussi large est réservée à de très grands laboratoires », dit le professeur Daniel Lafontaine. De quoi être fier !
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