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13 mars 2015
Supraconductivité : nouvelle avancée de l’Université de Sherbrooke
Le laboratoire du professeur Louis Taillefer à l’Université de Sherbrooke continue de percer un peu plus le mystère de la supraconductivité à haute température : l’équipe a découvert une nouvelle phase de la matière dans les cuprates, appelée onde de charge.
Louis Taillefer et Nicolas Doiron-Leyraud
Les cuprates, à base de cuivre et d’oxygène, sont les plus prometteurs des supraconducteurs. Les chercheurs y étudient notamment les oscillations quantiques. Celles-ci s’avèrent la signature la plus directe des électrons dans un métal.
Afin de détecter de façon encore plus fine les oscillations des électrons dans les cuprates, le laboratoire du professeur Taillefer a développé un appareillage basé sur les propriétés thermo-électriques – et non plus seulement électriques.
Résultat : les travaux, effectués en collaboration avec l’Université de Colombie-Britannique et le Laboratoire national des champs magnétiques intenses à Toulouse, ont permis de détecter une toute nouvelle fréquence d’oscillations.
« Cette découverte nous donne maintenant une image complète de la structure électronique des cuprates et, surtout, elle nous permet de comprendre son origine. Ça devient alors un nouveau point de départ pour comprendre plusieurs autres phénomènes des cuprates et peut-être un jour, la cause de leur supraconductivité à haute température », commente Nicolas Doiron-Leyraud, un des auteurs de l’article publié dans la prestigieuse revue Nature Communications en janvier 2015.
Source et crédit photo : Université de Sherbrooke
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