31 mai 2016

Transfer Tech Sherbrooke, la société de valorisation de l’Université de Sherbrooke, ainsi que l’entreprise Bayer, ont conclu  une entente cruciale pour les producteurs laitiers du monde entier : la mise au point d’un vaccin développé à la Faculté des sciences de l’Université de Sherbrooke, dont le but est d’endiguer la mammite bovine. François Malouin, professeur au Département de biologie de la Faculté des sciences de l’UdeS, est à l’origine de cette importante découverte.
La mammite bovine cause une inflammation de la glande mammaire de la vache. La bactérie fréquemment à l’origine de cette infection, le staphylocoque doré, se propage facilement d’un animal à un autre. Même avec des antibiotiques, la guérison des vaches est difficile et peut s’étaler sur plusieurs mois, ce qui cause d’importantes pertes chez les producteurs laitiers. Au Québec seulement, les coûts liés à la maladie sont chiffrés à 110 millions $ annuellement.
Il a été démontré par le Pr François Morin et son équipe que les vaches ayant reçu le vaccin produisent plus de lait, et que la qualité de celui-ci est meilleure que celui des vaches non vaccinées. De plus, dans les troupeaux vaccinés, on observe une diminution de la prévalence du staphylocoque doré, et les vaches atteintes le combattent plus facilement.
Par la signature du contrat, la compagnie Bayer s’engage à terminer le développement du produit et à en effectuer la commercialisation. L’Université de Sherbrooke se réjouit de cette entente. « Elle met en lumière notre capacité à travailler efficacement avec nos partenaires lors des phases de développement et de commercialisation, ce qui ouvrira la porte à d’autres collaborations du genre », souligne Jacques Beauvais, vice-recteur à la recherche, à l’innovation et à l’entrepreneuriat de l’Université de Sherbrooke.
Source : Université de Sherbrooke