10 décembre 2012

Luc Fréchette prépare une visualisation microscopique, sous le regard d’Abdelkader Souifi et de Vincent Aimez. Photo : Michel Caron

L’Unité mixte internationale Nanotechnologies et nanosystèmes (UMI-LN2), située dans l’Institut interdisciplinaire d’innovation technologique (3IT) de l’Université de Sherbrooke, a annoncé la création d’un laboratoire commun avec STMicroelectronics, chef de file européen de l’industrie microélectronique. Cette entente survient quelques mois après la création de l’UMI-LN2 par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) de France, l’UdeS et plusieurs autres partenaires français.
Le programme scientifique de laboratoire commun a été défini pour une période de cinq ans avec un budget de 7,2 M$ (5,6 M€) sur la problématique de gestion de chaleur dans les assemblages électroniques et de matériaux pour la récupération d’énergie dans les circuits.
Le laboratoire vise à produire des puces électroniques qui consomment moins d’énergie, voire récupérer une partie de l’énergie qu’elle a produite elle-même ou d’autres sources, comme la chaleur humaine. Selon Vincent Aimez, codirecteur de l’UMI-LN2, les puces deviendraient complètement autonomes, n’ayant plus besoin de piles pour les alimenter.
La collaboration avec STMicroelectronics permettra aussi l’accès à des technologies et à des matériaux uniques au monde que le milieu académique nord-américain ne peut obtenir.
Les partenaires de ce programme de coopération sont l’Université de Sherbrooke, STMicroelectronics, le CNRS, l’INSA de Lyon et l’École centrale de Lyon. C’est le professeur Luc Fréchette de l’UdeS, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en microfluidique et microsystème énergétique, qui agira comme directeur du laboratoire commun.
Source : Université de Sherbrooke