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28 août 2017
Parc solaire Innovation-ACELP : les travaux débuteront cet automne
La construction du Parc solaire Innovation-ACELP se mettra en branle cet automne. Les travaux visant à installer les premières infrastructures prendront place avant l’arrivée du gel, suivra l’installation des panneaux qui sera finalisé au printemps. En raison des échéanciers prévus dans les programmes de subvention, les travaux doivent être terminés au printemps 2018. Bien que l’emplacement exact ne soit pas encore déterminé, les installations doivent être au sud, question d’éviter l’ombre des bâtiments.
Capteur solaire au 3IT
De nombreuses études sur l’énergie solaire ont cours à l’Université de Sherbrooke, dont des recherches au 3IT et le futur Parc solaire Innovation-ACELP. Ce dernier comprendra différents types de technologies solaires, dont une partie photovoltaïque et une partie thermique. « Ce parc photovoltaïque sera d’ailleurs le plus gros au Québec et le seul sur un campus universitaire, explique le professeur Richard Arès. Le but avoué : devenir le pôle du développement en énergie solaire au Québec. » Le parc permettra la cueillette d’un grand nombre de données tout en validant des technologies.
« Je pense que l’Estrie devrait pouvoir devenir la région au Québec pour l’énergie solaire; l’Estrie peut-être jusqu’à la Montérégie, comme il y a eu la Gaspésie avec le vent, pour plein de bonnes raisons », croit Vincent Aimez, vice-recteur à la valorisation et aux partenariats de l’Université de Sherbrooke.
Les surplus d’énergie générés seront fort probablement redistribués à Hydro-Sherbrooke. Le parc photovoltaïque sera de l’ordre de 1 mégawatt de production d’électricité, ce qui représente environ mille foyers, par rapport à une consommation moyenne. « C’est quand même important. L’idée aussi c’est de se positionner de manière optimale par rapport au réseau électrique. L’un des premiers partenaires du projet c’est Hydro-Sherbrooke. L’intérêt de ce parc-là c’est d’injecter l’énergie dans le réseau de la ville. Même si l’Université peut très bien consommer cette énergie-là, vu la puissance et les historiques de consommation, il y a plusieurs moments dans l’année où le parc va produire plus que la consommation des bâtiments. »
Les appels d’offres pour la construction du parc seront lancés bientôt. « On a eu beaucoup d’intérêt. C’est clair qu’il y a un intérêt pour le solaire au Québec. Un des enjeux majeurs, les sources comme le solaire et l’éolien, ce sont des sources qui sont variables dans le temps. La problématique est au Québec, mais aussi partout dans le monde. C’est de voir comment on peut gérer l’instabilité. À la limite, si quelqu’un avait une solution qui marche parfaitement et pas trop cher pour gérer cette instabilité, ça aurait un impact planétaire. »
Source : La Tribune et Université de Sherbrooke
Crédit photo : Université de Sherbrooke
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