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18 juin 2012

Les nanotubes de carbone révolutionnaires

Une première pour les chercheurs de l’Université de Sherbrooke qui ont réussi à produire en grande quantité des nanotubes de carbone et à les utiliser dans la fabrication de capteurs de pression à usage médical.
Ces nanotubes sont des cylindres composés de molécules de carbone disposées en hexagone. Leur ultra-légèreté, flexibilité et leur résistance leur permet d’être de meilleurs conducteurs thermiques et électriques que le cuivre.

Pour vous donner une idée, imaginez un bigoudi 10 000 fois plus mince qu’un cheveu. Les nanotubes de carbone sont un super-matériau à micro-échelle. Malheureusement, la fabrication se fait elle aussi à échelle nanométrique donc les procédés courants tels que le laser, la décharge à l’arc, le dépôt en phase vapeur  ne produisent que des quantités de l’ordre d’un milligramme à l’heure.
C’est avec une collaboration du CNRC d’Ottawa, que cette découverte a pu donner le jour à l’aide du travail accompli par Gervais Soucy, professeur au département de génie chimique et génie biotechnologique de l’Université de Sherbrooke. Il a  réussi à fabriquer 1 kg par jour de nanotubes de carbone à paroi simple qui la version la plus performante. Présentement, ces nanotubes sont condensés et déposés dans un filtre cylindrique où ils s’accumulent, s’entremêlent  afin de former un film feutré dont ils composent 40% de la de la matière. «On est en processus de brevet au Canada, aux États-Unis et à l’échelle internationale», informe Gervais Soucy.
Pour trouver une première application à cette découverte, Jonathan Genest, professionnel de recherche au département de génie chimique et génie informatique, a choisi d’explorer un problème soumis par un chirurgien de l’Université de Sherbrooke. Il fallait trouver une façon de mesurer la pression en continu, dans les lits ou les fauteuils roulants, pour prévenir les plaies de pression chez les grands diabétiques qui ont perdu une partie de leur sensibilité.
C’est donc avec ces nanotubes, que Jonathan Genest et Jacques Beauvais, vice-recteur à la recherche, ont mis au point de fins capteurs de pression. «Leur résistance électrique change très fortement lorsqu’ils sont déformés mécaniquement. Ces capteurs ultrasensibles pourraient par exemple être glissés dans les chaussures de ces malades pour «cartographier la pression» décrit Jonathan Genest.
Source: La Presse et l’Université de Sherbrooke
 

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