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3 octobre 2014
Une découverte prometteuse pour la création de nouveaux médicaments et traitements
Le laboratoire de la professeure et chercheure sherbrookoise Christine Lavoie a découvert un tout nouveau rôle à la protéine G qui laisse présager des avancées dans le développement de nouveaux médicaments.
Les protéines G sont des molécules situées à l’intérieur des cellules. Elles sont impliquées dans le transfert de l’information à l’intérieur de la cellule, via les « récepteurs couplés aux protéines G » qui se trouvent à la surface extérieure des cellules. Ce sont aussi les protéines G qui permettent à la cellule de réagir aux signaux du micro-environnement extérieur, en libérant des substances actives par exemple – un phénomène nommé signalisation cellulaire.
Or, de nombreuses maladies, comme les cancers et le SIDA, sont justement causées par un défaut dans ce processus. Parallèlement, près de la moitié des médicaments prescrits au Canada agissent sur les récepteurs couplés aux protéines G.
Grâce à ses recherches, l’équipe de Christine Lavoie, professeure au Département de pharmacologie de l’Université de Sherbrooke et chercheure au Centre de recherche du CHUS et à l’Institut de pharmacologie de Sherbrooke, a démontré l’implication de la protéine G dans le trafic et l’élimination des récepteurs couplés aux protéines G.
Cette découverte pourrait mener à l’amélioration des nombreux traitements pharmacologiques, notamment contre le SIDA et plus d’une vingtaine de types de cancer.
La découverte a été publiée dans la revue Nature Communications en août 2014.
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Source : Université de Sherbrooke
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