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11 septembre 2012
Découverte majeure dans la lutte contre le SIDA
Une équipe de chercheurs de l’Université de Sherbrooke a découvert les mécanismes qui permettent au VIH – virus de l’immunodéficience humaine – de rester caché dans des cellules « réservoirs » chez les personnes infectées, ainsi que des mécanismes qui permettent son activation. Cette découverte est une avancée majeure laissant entrevoir un contrôle possible de la latence du virus par médicaments, soit en l’évacuant du corps ou en le rendant définitivement inactif.
Avec ces travaux, les chercheurs souhaitent répondre à des questions qui interpellent la science et la médecine depuis une vingtaine d’années.
La découverte, réalisée par l’équipe de Brendan Bell, professeur au Département de microbiologie et d’infectiologie de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, en collaboration avec la professeure Nancy Dumais, du Département de biologie de la Faculté des sciences, fait l’objet d’un article dans la revue scientifique Retrovirology.
» Accédez à l’article complet dans Retrovirology.
Les patients atteints du VIH doivent suivre des traitements antiviraux pendant de longues périodes pour garder l’infection latente silencieuse, car le virus peut rester caché dans des cellules réservoirs et ni le traitement ni le système immunitaire ne l’atteint.
L’équipe de chercheurs sherbrookois a identifié les courtes séquences d’ADN qui doivent être présentes pour que le virus s’exprime. « Si on réussit à extraire le virus de sa cachette, on pourra ensuite le détruire par les médicaments antirétroviraux et ainsi purger les réservoirs », explique Brendan Bell, chercheur au Centre de recherche clinique Étienne-Le Bel du CHUS.
Source : Université de Sherbrooke
Crédit photo : Robert Dumont
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