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11 avril 2013

Les sciences de la vie et des technologies de la santé devraient être au cœur de la prochaine Politique nationale de recherche et d’innovation

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

logos_wMontréal, le 11 avril 2013 – À quelques jours des Assises nationales sur la recherche et l’innovation (« Assises ») du gouvernement du Québec, qui auront lieu le 15 et 16 avril, les principaux acteurs de l’écosystème québécois des sciences de la vie et des technologies de la santé (SVST) souhaitent saluer l’initiative du Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie et profiter du momentum pour mettre en lumière l’importance stratégique d’un secteur névralgique pour l’avenir social et économique du Québec.
« Alors que le Québec doit relever de nombreux défis liés au vieillissement de sa population, et que ses besoins en santé sont en perpétuelle croissance, l’innovation dans le secteur des sciences de la vie et des technologies de la santé, ainsi que son intégration au sein du système de santé, font partie intégrale de la solution », a déclaré Nathalie Ouimet, directrice générale par intérim de Montréal InVivo. « Dans un contexte de ressources limitées, il nous apparait essentiel, en tant que société, de choisir nos batailles et de miser sur des secteurs porteurs en matière de bénéfices sociaux, économiques, et environnementaux. C’est dans cette perspective que nous suggérons de faire des sciences de la vie et des technologies de la santé un axe prioritaire de la Politique nationale de recherche et d’innovation (PNRI) », a ajouté Diane Gosselin, Présidente et Directrice générale du Consortium québécois sur la découverte du médicament.
Un soutien approprié et le façonnement d’un environnement compétitif pour les SVST généreraient pour le Québec de nombreux bénéfices tangibles, tels :

  • des gains pour la santé des québécois et québécoises;
  • des gains d’efficience dans le système de la santé (notons qu’un gain d’efficience de seulement 1 % représente près de 300 millions $ d’économies); et
  • des impacts économiques à travers l’ensemble du Québec. Comparativement à la moyenne de tous les secteurs productifs du Québec, avec ses 45 000 emplois au Québec, le secteur des SVTS crée 27 % plus de valeur ajoutée, offre des salaires 66 % plus élevés et génère 48 % plus de recettes fiscales par emploi.

Selon Marc LePage, président-directeur général de Génome Québec, « le secteur des SVST est multidisciplinaire et stratégique à plusieurs égards. Chaque joueur constitue un maillon important d’une chaîne à l’origine d’un processus d’innovation propre au Québec, une valeur distinctive que nous devons protéger et bonifier. Certains consensus existent déjà et devraient faire l’objet de discussions lors des Assises à venir, car à ce jour, nous avons su jeter les bases d’un secteur fort et reconnu à l’échelle internationale. Ainsi, en période de changement structurel, nous avons intérêt à unir nos forces pour trouver des solutions créatives et bénéfiques pour l’avenir et la compétitivité de notre société ».
Lors du Forum des sciences de la vie du 1er juin 2012, l’ensemble de la communauté des SVST a dégagé plusieurs consensus pour l’avenir de ce secteur, dont :

  • investir de manière compétitive dans la recherche et l’innovation en misant sur un nombre restreint de niches d’excellence, dont les soins de santé personnalisés, et sur le capital humain;
  • améliorer le processus de valorisation des technologies mises au point dans nos universités et centres hospitaliers;
  • offrir un financement adéquat aux entreprises à toutes les étapes clés de leur développement; et
  • mettre en place des mesures permettant de favoriser l’utilisation de nouvelles technologies (tests diagnostiques, dépistage, médicaments, matériel médical, etc.) par le système de santé.

« Les enjeux autour de la génération, de la transformation et de l’intégration de l’innovation dans le système de santé ont fait consensus lors du Forum des sciences de la vie. Il faut maintenant passer à l’action et faire de la PNRI un levier majeur pour relever ces défis », a fait remarquer Diane Côté, Présidente directrice générale du Consortium MEDTEQ. « L’innovation est un investissement qui doit être au centre des décisions dans le système de santé pour apporter tous les bénéfices escomptés », a ajouté Benoit Larose, Vice-président de MEDEC.
Pour que le progrès scientifique s’inscrive en continuité du progrès social, il faut impérativement que les découvertes fondamentales soient transformées en innovations technologiques ou appliquées. « Le gouvernement devrait mettre en oeuvre un processus d’évaluation et d’implantation des technologies innovantes qui reconnait et valorise le fait que l’innovation en sciences de la vie et des technologies de la santé du 21e siècle sera de rupture mais aussi incrémentale, multidisciplinaire et portée vers la médecine personnalisée », a déclaré Pierre Bélanger, directeur général de Sherbrooke Innopole.
« La prochaine PNRI doit prévoir un soutien à l’entrepreneuriat pour le démarrage d’entreprises québécoises ainsi que des mesures pour le développement des technologies développées dans les universités québécoises, favorisant ainsi la création d’entreprises innovantes dans le secteur des sciences de la vie et des technologies médicales », a ajouté le directeur général de BIOQuébec, Mario Lebrun.
Enfin, selon Jacques Turgeon, directeur du centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), « la prochaine PNRI doit favoriser les partenariats entre les divers maillons privés et publics dont avec le ministère de la Santé et des Services sociaux. Ce nouveau modèle d’affaires, où des entreprises pharmaceutiques et de technologies médicales concluent de plus en plus de partenariats avec des universités, des hôpitaux, des centres de recherche et des PME, offre d’intéressantes opportunités pour le réseau de la santé du Québec. »
« La recherche et l’innovation sont les principaux et même parfois les seuls outils dont nos sociétés disposent pour construire le monde de demain. C’est donc sur la recherche et l’innovation que nous devons miser, et c’est autour d’elles que le Québec doit se rassembler. Il doit le faire selon ses besoins cardinaux et nul doute que la santé des québécois et québécoises et l’efficience du réseau de la santé en font partie », a ajouté Russell Williams, président de Rx&D (Les compagnies de recherche pharmaceutique du Canada).
« Depuis les 20 dernières années, le Québec a fait le choix de fonder son économie sur le savoir et l’innovation, et nous espérons que les discussions qui se dérouleront dans le cadre des Assises nationales sur la recherche, et la politique qui en découlera, poseront d’importants jalons qui permettront de propulser le Québec sur la voie de l’excellence en matière de sciences de la vie et des technologies de la santé », a conclu Vassilios Papadopoulos, Directeur exécutif de l’institut de recherche du Centre universitaire de santé de McGill (CUSM).
Les principaux acteurs de l’écosystème québécois des SVST réitèrent au gouvernement du Québec leur entière collaboration pour la poursuite d’un dialogue constructif en vue de l’élaboration de la prochaine Politique nationale de recherche et d’innovation.

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