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20 juillet 2010
Sherbrooke arrive 3e au classement de 25 villes québécoises sur le développement durable
Auteur : Sherbrooke Innopole
Sherbrooke peut se targuer d’être une ville verte si l’on en croit les auteurs de ce classement, Georges A. Tanguay, de l’UQAM, et Juste Rajaonson, de l’Université de Montréal, tous deux membres du CIRANO (centre universitaire de recherche en analyse des organisations). La première place est occupée par Montréal, la capitale économique du Québec.
Consulter le rapport du CIRANO
Pour les fins du palmarès, le développement durable a été mesuré à la fois au plan environnemental, économique et social. Les auteurs ont retenu une vingtaine d’indicateurs, ce qui peut expliquer que Sherbrooke ne se soit pas mieux classée, malgré tous ses efforts consacrés à l’environnement au cours des dernières années.
Les facteurs du développement durable
Voici quelques-uns des facteurs qui ont été utilisés pour effectuer le classement :
Au plan environnemental
- La qualité de l’air et des cours d’eau
- La superficie des espaces naturels
- La densité de la population
- La consommation d’eau
- La quantité de déchets enfouis, recyclés et compostés
- L’utilisation du transport en commun
- Le ratio automobile/habitant
Au plan socioéconomique
- Le taux d’activité et le chômage
- La richesse individuelle
- L’état de santé de la population
- La criminalité
- La participation aux élections municipales
- Les dépenses municipales en loisir, culture et vie communautaire
Des résultats parfois trompeurs
Certains analystes ont rappelé que ce genre de palmarès ne donne pas toujours un portrait fidèle de la situation. En effet, il semble à première vue que l’on ne devrait pas comparer des villes centres comme Sherbrooke et Victoriaville, qui sont avant-gardistes en matière d’environnement, à une métropole comme Montréal, qui compte 1,6 millions d’habitants.
Sherbrooke, ville verte depuis et pour longtemps
Somme toute, Sherbrooke fait bonne figure, avec un taux de récupération des matières recyclables de 69 % et de 58 % pour les matières organiques. Rappelons que la ville a été une des premières à introduire les collectes sélectives (début des années 1990) et une pionnière (en 2007-2008) dans la collecte des matières putrescibles. De plus, la ville compte convertir 12 % de son territoire en aires écologiques d’ici 2020.
En savoir plus sur les services environnementaux de la ville de Sherbrooke
Quelques bémols
La ville a encore du chemin à parcourir avant d’arriver en tête du palmarès, notamment, il manque un plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre; des parcs dans des secteurs qui comptent plusieurs habitations et un réseau cyclable qui permettrait de relier les quartiers. À ce sujet, consultez l’article sur la création d’un Centre de mobilité durable à Sherbrooke.
[Source:*:DUFRESNE, Denis, Vrai mais incomplet, article paru dans La Tribune, Sherbrooke, le 15 juillet 2010, p.10]
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