5 février 2016

Plus votre entreprise utilise les technologies de l’information et des communications (TIC), plus elle est innovante, et plus elle est performante. Voilà le cercle vertueux qui se dégage des données recueillies depuis un an par le CEFRIO via son outil Autodiagnostic de l’innovation par le numérique.

Il s’agit d’un outil d’auto-évaluation destiné aux entreprises et organisations du Québec qui souhaitent mesurer leur capacité à mettre en place des conditions favorisant l’innovation.

Pour mieux analyser l’influence du numérique sur l’innovation et la performance organisationnelle, le CEFRIO a développé un modèle à huit composantes – baptisé la « maturité numérique innovante » :

• Intensité d’innovation
• Culture de collaboration
• Culture d’expérimentation
• Gestion du changement
• Attitudes et comportements des dirigeants face au changement
• Sensibilité à la clientèle
• Utilisation des TIC – voici quelques exemples de technologies sondées, au bureau et dans l’usine : outils de cyberconférence, plateforme de collaboration en ligne de type SharePoint, messagerie instantanée, progiciels de gestion ERP, intranet, applications mobiles, logiciels de gestion de projets, etc.
• Habileté à innover

Les résultats

Voici les 5 grands constats tirés de l’analyse des réponses fournies par plus d’un demi-millier de dirigeants depuis la mise en ligne de l’Autodiagnostic à l’automne 2014 :

1. Plus une organisation innove de façon intensive, plus elle est performante (à l’interne et à l’externe). Elle est également plus satisfaite de sa performance.
2. Plus une organisation fait une utilisation intensive des TIC à l’interne et à l’externe, plus elle est innovante.
3. Le sentiment de confiance en ses capacités et la confiance du dirigeant face à l’innovation sont des facteurs qui favorisent l’innovation de l’entreprise.
4. Plus l’équipe de direction est favorable aux changements dans l’organisation, plus celle-ci est innovante.
5. Certaines pratiques organisationnelles ont également un effet à considérer sur l’innovation. Il s’agit du soutien des employés au changement, de l’appui aux idées nouvelles chez les employés, de la culture d’expérimentation émanant de la haute direction de même que de la culture collaborative du côté des employés.

Mais…

Cette première vague de résultats annuels permet du même coup de dresser un portrait – ombragé – de l’utilisation de différentes technologies, à l’interne par les employés et à l’externe avec les clients, partenaires et fournisseurs.

« Bien qu’il semble y avoir eu amélioration depuis 2012 quand à l’intensité d’usage de certaines technologies [applications mobiles, sites Web, messagerie instantanée, infonuagique pour du stockage de données à l’interne], les entreprises du Québec continuent de faire un usage très peu intensif de technologies pourtant importantes. Qu’on pense aux outils de collaboration ou bien à ceux de type Web Analytics ou encore à ceux permettant de faire de l’exploration de données [Data Mining], tous sont encore trop peu utilisés, alors qu’ils peuvent avoir des effets importants sur la performance d’une entreprise », commente la directrice principale, recherche marketing au CEFRIO, Claire Bourget.

Quelques conseils

En terminant, voici les 3 conseils du CEFRIO pour innover et performer davantage :

1. Intensifier l’usage du numérique, à l’interne comme à l’externe
2. Adopter des conditions « humaines » favorisant l’innovation – attitude favorable aux changements, confiance en ses capacités, etc.
3. Comprendre et travailler sur les caractéristiques de votre entreprise – attitude des employés face au changement, culture d’expérimentation, etc. L’analyse du CEFRIO fait ressortir des nuances subtiles à prendre en considération pour maximiser l’impact de vos efforts d’innovation.

» Accéder à l’étude complète ici

» Accéder à l’Autodiagnostic de l’innovation par le numérique

Image : Freepik

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