20 février 2012

Le Centre Sève est un regroupement stratégique financé par le Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies. Les bureaux administratifs du groupe sont situés à Sherbrooke, mais le Centre rassemble plus de 50 chercheurs actifs au sein de plusieurs organisations différentes. En plus de l’Université de Sherbrooke, on retrouve l’Université Laval, l’Université McGill, l’Université de Montréal, l’UQTR, l’IRDA, Agriculture Canada et bien d’autres.

La mission du Centre est de développer les connaissances et les outils nécessaires à l’amélioration de la productivité végétale, tout en veillant à limiter les impacts environnementaux et sociaux de ces cultures.

On l’oublie facilement, mais la production végétale est très importante au Québec. Elle représente non seulement l’agriculture, mais aussi l’horticulture. Les projets de recherche ayant cours dans tous ces secteurs confondus sont multiples et extrêmement variés, surtout si on inclut tous les sujets liés d’une façon ou d’une autre à la culture végétale. Par exemple, certains chercheurs du Centre Sève travaillent sur l’impact environnemental des cultures ou même les aspects légaux et éthiques de certaines d’entre elles (on n’a qu’à penser aux fameux OGM!).

Arrivée à Sherbrooke contre son gré?
Dr Carole Beaulieu est la coordonnatrice du Centre Sève, mais est aussi Professeure titulaire de l’Université de Sherbrooke où elle dirige une équipe de 5 étudiants provenant de partout à travers le monde (Sénégal, Égypte, Mexique, France et… Québec!). Dr Beaulieu a fait son Baccalauréat à l’UQAR en biologie, sa maîtrise et son doctorat à l’Université Laval en biologie végétale, mais elle a surtout fait de la microbiologie. Elle a fait ses études postdoctorales en Belgique à l’Université Libre de Bruxelles en phytopathologie et a passé un an à l’Université de Floride, toujours en phytopathologie. Elle est revenue à Sherbrooke après avoir obtenu son poste de professeur. Elle ne connaissait pas vraiment Sherbrooke et n’était pas très enthousiaste à l’idée de venir s’y établir après avoir vécu dans de grandes métropoles. Mais elle nous a donné une chance et finalement, elle nous a adoptés! Elle apprécie la qualité de la recherche qui se fait à l’Université de Sherbrooke, mais particulièrement la qualité de vie de notre ville. Toujours à 5 minutes d’un lac ou d’une montagne, cette amatrice de plein air a trouvé son bonheur à Sherbrooke.

Ne jetez pas vos pelures de pommes de terre!
J’ai eu la chance de côtoyer régulièrement Dr Beaulieu pendant mes études graduées et d’observer ses étudiants fabriquer leurs propres milieux de culture à base de pelure de pommes de terre, alors que moi je n’avais qu’à dissoudre quelques poudres pour faire les miens… Il faut dire que la culture de la pomme de terre est très importante chez nous, mais que ce tubercule est sujet à quelques maladies, telles que la gale commune de la pomme de terre qui peut faire des ravages dans les champs. Dr Beaulieu et ses étudiants travaillent, entre autres, à trouver des outils de lutte contre ce fléau.

Alors, la prochaine fois que vous éplucherez des patates, ayez une petite pensée pour ceux grâce à qui vous en profitez!

Pour en savoir plus sur les recherches du Dr Beaulieu ou sur celles du Centre Sève, consultez les liens suivants :
http://www.usherbrooke.ca/sciences/personnel/biologie/professeurs/microbiologie-biotechnologie/carole-beaulieu/
http://www.centreseve.org/

À la semaine prochaine, pour une visite de l’entreprise GBBC Medica Inc.!

Josée