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10 septembre 2010

Des partenariats profitables pour Tranzyme Pharma

Auteur : Sherbrooke Innopole

Comme la plupart des petites entreprises du secteur biopharmaceutique, Tranzyme Pharma se heurte au problème que pose le financement de ses activités de recherche et développement (R-D). Toutefois, son centre de recherche et de développement préclinique à Sherbrooke prouve que des partenariats stratégiques peuvent constituer une excellente source de financement.

« Nous avons la vision, le sens de l’innovation et une technologie unique, ce que privilégient les grandes sociétés pharmaceutiques pour compléter leurs propres efforts dans la recherche de nouveaux médicaments. Bien souvent, ces entreprises ont le pouvoir financier de mettre sur pied des collaborations mutuellement avantageuses et, ce faisant, d’aider à financer les activités de recherche de leurs partenaires », affirme Helmut Thomas, premier vice-président Recherche et développement préclinique.

Les avantages de former des partenariats

Tranzyme, qui met au point des médicaments innovants à partir de petites molécules macrocycliques pour le traitement d’affections aigües et chroniques telles que les maladies gastro-intestinales et métaboliques, a conclu une entente avec la société Bristol-Myers Squibb pour la découverte, le développement et la commercialisation de composés spécifiques agissant sur diverses cibles dans plusieurs domaines thérapeutiques. Bristol-Myers Squibb fournit un financement de 19 millions de dollars pour les deux premières années, et des versements jalonnés qui pourraient atteindre 80 millions de dollars pour chaque programme cible.

La société a en outre signé récemment un contrat de licence avec l’entreprise européenne Norgine B.V. pour son médicament innovant Ulimorelin, qui est prêt pour la phase III des essais cliniques; il s’agit d’un agoniste de la ghréline pour le traitement des troubles aigus de la motilité gastro-intestinale. Cette entente prévoit un paiement forfaitaire unique de 8 millions de dollars et une participation au capital de l’entreprise. Tranzyme Pharma pourrait être admissible à un montant maximal de 150 millions de dollars si elle atteint les étapes développementales, réglementaires et commerciales prévues.

Il s’agit de très bonnes nouvelles pour Tranzyme au Québec, où la société exerce ses activités de recherche et de développement préclininique.

« Depuis maintenant huit ans, nous avons maintenu, malgré des ressources plutôt limitées, un rythme très productif dans la découverte de médicaments, qui s’est traduit par deux candidats en phase avancée de développement clinique et plusieurs composés qui en sont aux dernières étapes de la recherche ou au début du développement préclinique. Ce nouveau financement nous permet non seulement de poursuivre nos propres travaux, qui n’ont pas d’équivalent dans l’industrie, mais aussi d’introduire notre technologie dans la découverte de médicaments pour des cibles et des maladies réfractaires à ce jour », explique M. Thomas.

L’entreprise compte actuellement 27 employés à Sherbrooke et 12 employés à temps plein à ses installations en Caroline du Nord, qui abritent le siège social et le centre de développement clinique et commercial ainsi que les affaires réglementaires.

Pour les grandes sociétés pharmaceutiques, un éventuel partenariat avec Tranzyme Pharma présente un grand intérêt en raison de sa technologie exclusive MATCHMC (Macrocylic Template Chemistry). « En termes simples, grâce à l’utilisation de régulateurs cibles naturels comme modèle, cette technologie nous donne un avantage concurrentiel pour la découverte de médicaments plus sûrs, plus efficaces et plus stables pour le traitement d’affections aigües et chroniques », explique M. Thomas.

Sherbrooke : force de frappe en Sciences de la vie

Selon lui, le succès de l’équipe de recherche tient également au fait que celle ci peut faire appel à la grappe biotechnologique qui se développe à Sherbrooke. Par exemple, l’entreprise collabore avec l’Institut de pharmacologie de l’Université de Sherbrooke (IPS), qui a mis au point cette technologie à la fin des années 1990. « C’est une façon de partager des idées et des compétences afin de pouvoir continuer d’innover dans ce domaine. Aucune entreprise ne peut y parvenir seule », souligne-t-il.
Tranzyme a en outre acquis la réputation, dans le secteur biopharmaceutique, de recruter des chercheurs de calibre international. « Nous avons une équipe chevronnée et très soudée, et nous avons attiré des scientifiques de partout dans le monde à cause du caractère unique et de la qualité de nos recherches », lance M. Thomas.

« Tranzyme fait également appel aux universités, qui forment un grand nombre de diplômés dans le domaine de la biotechnologie, ajoute-t-il, et elle a pu attirer des scientifiques chevronnés des grandes sociétés pharmaceutiques. »

« En tant qu’entreprise biopharmaceutique, Tranzyme s’est fermement implantée au Québec grâce à des partenariats au sein de l’industrie et du milieu universitaire. Il n’a pas toujours été facile d’obtenir le financement nécessaire pour la R-D, car les bénéfices pour les investisseurs privés sont souvent incertains et peuvent tarder à venir. Mais la technologie MATCHMC rapporte aujourd’hui, et elle annonce un avenir brillant pour l’entreprise et pour les nombreux malades en attente de nouveaux médicaments sûrs et efficaces! », conclut-il.

À propos de Tranzyme

Tranzyme Pharma est une entreprise biopharmaceutique spécialisée dans la découverte et la mise au point de médicaments innovants à partir de petites molécules pour le traitement d’affections aigües (traitées en milieu hospitalier) et chroniques. Elle compte 27 employés à Sherbrooke et 12 employés à temps plein à son siège social en Caroline du Nord, aux États-Unis.

Source : article paru dans le bulletin Invest-Québec express, Vol. 2, no 7, publié par Investissement Québec, www.iqfiliales.com

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