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24 mars 2017
Générer de la croissance d’entreprise en 4 étapes
Auteur : Maude M. Sévigny
Pour qu’une entreprise survive, elle doit croître. Avec le contexte actuel, le statu quo n’est pas une option. Le marché parle ; il faut l’écouter pour mieux se préparer.
Patrick Lacroix (Maison régionale de l’industrie), Martin Cournoyer (directeur général, Chocolat Lamontagne), Daniel Boisvert (directeur général, Niedner), Sege Beaudoin (président, CSSB), Nathalie Ouellet (conseillère, Développement industriel, Sherbrooke Innopole)
» Voir toutes les photos du déjeuner du GATE du 17 mars 2017
Le déjeuner du GATE (Groupe d’action pour l’avancement technologique de l’Estrie) du 17 mars 2017 abordait le sujet avec trois conférences :
- Le potentiel de croissance lié à l’accord de libre-échange Canada-Europe, par Mathieu Arès, professeur agrégé, Université de Sherbrooke
- La croissance en marque privée : planification, déploiement de la marque, R-D, partenariat et vente, par Martin Cournoyer, directeur général, Chocolat Lamontagne
- Innovation, savoir-faire, RH : facteurs-clés de croissance, par Daniel Boisvert, directeur général, Niedner
En résumé de ces présentations, voici quatre grandes actions à poser par les entreprises qui désirent croître :
1. Analyser le contexte pour se positionner
Dans l’optique d’être toujours au fait de son environnement, une analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces (FFOM ou « SWOT») s’avère d’une grande nécessité à faire… et à refaire régulièrement pour s’adapter aux nouvelles réalités.
- Qui dit entreprise en croissance dit ambition d’acquérir des parts de marché à l’international. Pour savoir si le marché cible est un secteur porteur, ou du moins favorable, il est possible de faire une recherche par produit exporté, entre autres, sur le site du ministère de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique du Canada, des services de veille ou d’intelligence d’affaires.
- L’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne facilitera la tâche aux entreprises à plusieurs égards, notamment en ce qui a trait à la convergence de la normalisation, aux tarifs, aux quotas et à l’obtention de permis. Le professeur Arès a aussi rapporté que les marchés publics et locaux seront favorisés, ce qui constitue une excellente nouvelle pour le Canada.
2. Faire des choix
- …en fonction du marché. Une fois l’environnement analysé, il faut écouter le marché et réajuster l’offre au besoin, en évitant d’investir aveuglément. La clé est de concentrer les efforts là où c’est rentable, quitte à délaisser d’autres marchés, divisions ou produits.
- …en se basant sur des faits. « Il est essentiel de faire des choix stratégiques et de baser nos réflexions sur des données factuelles », témoignait le directeur général des Chocolats Lamontagne, M. Cournoyer. Les conférenciers s’entendaient à ce sujet et soulignaient l’importance de la cohérence avec les valeurs de l’entreprise.
3. S’entourer de ressources-clé et être à l’écoute
- Être à l’écoute des clients et faire preuve d’ouverture envers eux et envers les opportunités qui se présentent.
- S’entourer d’une équipe étoile contribuera grandement au succès quotidien. Tous les membres gagnent à être informés sur la stratégie et les orientations prises par l’organisation : leur motivation à atteindre les objectifs et répondre aux besoins des clients en sera renforée.
- Créer et entretenir des alliances stratégiques avec les distributeurs, les fournisseurs et parfois même certains compétiteurs.
4. S’outiller pour innover
- Oser demander du financement pour faciliter le développement des affaires.
- Favoriser un environnement de recherche et développement structuré pour se démarquer, « devenir un incubateur pour de nouveaux produits », comme le décrit M. Boisvert de Niedner.
- Adapter les technologies. Dans cette ère de l’industrie 4.0, même si tous les changements ne peuvent être tous faits en même temps, l’implantation d’un système ERP performant et d’un site Internet – idéalement transactionnel – complet et efficace.
Le professeur Arès rappelait que la mondialisation est irréversible, donc la croissance des entreprises s’impose si elles veulent survivre. Comme l’ont prouvé les conférenciers, s’analyser, s’adapter, s’entourer et se renouveler ; telles sont les clés du succès.
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