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15 février 2013

Cette semaine, je parle… des aspects réglementaires de la commercialisation des médicaments et des technologies médicales

Auteur : Josée Blanchard

Nous sommes tous des utilisateurs de médicaments et de technologies médicales, à plus ou moins grande échelle. Il est très facile de faire un tour à la pharmacie pour acheter des Advil quand on a mal à la tête ou de passer chez le médecin pour avoir une prescription d’antibiotiques lorsque nous sommes victime d’une sinusite récalcitrante. Également, il est très commun de connaître quelqu’un qui a subi une intervention chirurgicale, ou encore, qui porte un stérilet…

C’est un peu comme dans la publicité sur les ingénieurs et leurs réalisations qui sont présentes dans presque tous les moments de notre vie.

Le parcours du combattant

Avez-vous déjà réalisé par quel processus ces produits que vous utilisez, de façon courante ou non, doivent passer avant de se retrouver sur les tablettes de votre Jean Coutu préféré? Personnellement, je qualifierais la démarche de « parcours du combattant ».

Effectivement, que les produits soient destinés à la commercialisation au Canada, aux États-Unis ou ailleurs dans le monde, ils sont d’abord soumis à un processus laborieux et coûteux. Un exemple rapide: le coût pour soumettre une demande d’approbation pour la commercialisation d’un nouveau produit pharmaceutique à Santé Canada est d’environ 300 000 $. Ce montant n’inclut pas la somme investie pour la recherche ou la propriété intellectuelle, ni les frais légaux et administratifs pour la préparation du dossier, sans parler des frais de commercialisation, et j’en passe!

En ce qui concerne les technologies médicales, l’exercice requis seulement pour déterminer la classe à laquelle votre produit appartient suffit à vous donner des cheveux blancs!

Une démystification s.v.p.!

Pour éclaircir le sujet, Sherbrooke Innopole a organisé, le 18 septembre dernier, une activité de démystification de la commercialisation des médicaments et des technologies médicales. Madame Susanne Picard, de l’entreprise SPharm, y a parlé des processus réglementaires devant des entreprises et intervenants de la filière des sciences de la vie de Sherbrooke. Ce fut très intéressant et les questions posées ont été nombreuses, bien que le sujet soit assez ardu et que ceux-ci n’aient été abordés qu’en surface.

blogue JoséeMadame Suzanne Picard, de chez SPharm, en pleine conférence

Des entreprises comme SPharm sont à votre disposition pour vous aider tout au long du processus réglementaire, et même pour planifier votre stratégie à ce stade. On dit toujours qu’il vaut mieux prévenir que guérir, et cela s’applique particulièrement à ce domaine!

À Sherbrooke, il n’existe pas encore d’entreprise spécialisée dans les processus réglementaires (SPham est situé à Val d’Or). Par contre, les entreprises de l’extérieur se font un plaisir de se déplacer ici, selon vos  besoins!

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Josée

P.S. La semaine prochaine, je vous fais découvrir le Laboratoire de domotique et d’informatique mobile de la Faculté des sciences de l’UdeS.

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