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18 juillet 2012
L’infiniment grand nait souvent de l’infiniment petit!
Auteur : Gordon Harling
J’assiste en ce moment à Orford au tout premier colloque de l’Unité mixte internationale (UMI-LN2), un laboratoire né d’échanges scientifiques entre l’Université de Sherbrooke et plusieurs universités françaises. En tout, c’est 170 chercheurs qui sont réunis ici cette semaine afin de partager leurs projets de recherche sur les nanomatériaux.
Quand on parle de « nano », on parle généralement de dispositifs d’une grosseur de 1 nanomètre (10-9 mètres), et jusqu’à 100 nanomètres. Aux fins de comparaison, l’épaisseur d’un cheveu humain est de 100 000 nm, donc nous parlons ici de dispositifs composés d’un très petit nombre de molécules!
À quoi ça sert? Les nanomatériaux touchent déjà à beaucoup d’aspects de notre vie, mais le taux d’innovation et d’invention dans ce domaine est en croissance constante et rapide. Parmi les projets discutés lors du présent colloque, plusieurs touchent les domaines de l’énergie, de la santé et de l’automatisation.
Dans le cas de l’énergie, on peut s’imaginer que la chaleur qui s’échappe par les cheminées des maisons ou celle générée par l’eau chaude qui passe dans les tuyaux des égouts puisse être convertie en électricité. Voilà un projet déjà en cours sous la forme d’un revêtement de tuyaux qui générerait de l’électricité avec la chaleur inutilisée.
Dans le domaine de la santé, la révolution est déjà commencée! En effet, si la technologie actuelle nous permet de manipuler des objets nanométriques, cela veut aussi dire que nous sommes en mesure de manipuler des bactéries (d’une largeur de 5 000 à 500 000 nanomètres) et des virus (20 à 400 nanomètres). Nous pouvons donc détecter des maladies par l’haleine ou la salive en quelques minutes, et ce, sans tests sanguins complexes et coûteux.
Le monde de l’automatisation renferme aussi beaucoup de « nanos », que vous voyez sans les apercevoir notamment dans les avions, plus légers à cause des nanoparticules qui les renforcent, dans les panneaux solaires, de plus en plus efficaces, et dans les piles à capacités plus élevées ainsi que les détecteurs de chaleur, de mouvement ou de lumière qui nous aident à conduire nos voitures (et même à les stationner sans intervention humaine!).
Attachez vos ceintures et mettez vos lunettes, le futur est très petit!
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