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Centre de recherche du CHUS

25 juin 2014

De la recherche pour traiter le cancer, sans perte de cheveux

jeffleytonLe professeur en radiobiologie de l’Université de Sherbrooke et chercheur au Centre de recherche du CHUS Jeffrey Leyton aurait peut-être trouvé un moyen de traiter le cancer, sans avoir à subir les symptômes liés à la chimiothérapie – qui affecte les cheveux, l’estomac et d’autres parties du corps.
«Nous travaillons à cibler la radiation spécifiquement à la tumeur pour avoir de meilleurs effets, mais aussi moins de toxicité sur les tissus sains environnants», spécifie le Dr Leyton.
«Les anticorps que nous concevons peuvent faire cela, ils peuvent fournir une plus grande dose de radiation à la tumeur, et beaucoup moins aux tissus normaux», ajoute Laurent Fafard-Couture, étudiant au baccalauréat en biologie moléculaire et cellulaire, qui fait partie de l’équipe du Dr Leyton.
Les cellules cancéreuses ne se ressemblent pas nécessairement d’un cancer à l’autre, c’est justement pourquoi le cancer est une maladie si difficile à traiter. Les recherches de Jeffrey Leyton se concentrent donc pour l’instant sur deux types de cancer, soit la leucémie et le cancer de la vessie.
«Les cellules cancéreuses dans la vessie et dans le sang de la moelle surexpriment une certaine molécule à leur surface et c’est cette molécule qui est ciblée par les anticorps», explique M. Fafard-Couture.
Donc, les anticorps touchent seulement la tumeur, et non pas les tissus sains qui l’entourent. Ils sont conçus pour être transportés au noyau afin de délivrer leur dose de radiation et ainsi détruire la cellule cancéreuse en entier, y compris son ADN.
Les travaux du Dr Leyton permettraient de traiter le cancer de façon beaucoup plus précise que la chimiothérapie, de même que d’assurer une meilleure qualité de vie aux patients.
Les travaux en sont encore au stade embryonnaire, soit à l’étape de la preuve de concept sur des cellules en culture. Une fois que l’équipe de recherche aura démontré que les anticorps sont bien spécifiques aux cellules cancéreuses, des tests sur les animaux pourront être envisagés. Il faudra toutefois attendre quelques années avant d’entamer la commercialisation du procédé.
Source : La Tribune
Photo: Université de Sherbrooke

 

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