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29 novembre 2010
La solution aux changements climatiques passe (nécessairement) par l’argent et les technologies propres!
Auteur : Sherbrooke Innopole
La conférence de l’ONU qui a débuté ce lundi à Cancun, et qui se déroule jusqu’au 10 décembre, réunit les délégations de 200 pays afin de travailler sur des propositions pour lutter contre le réchauffement climatique. À la suite de l’échec de Copenhague de l’an dernier, il est d’avis que la rencontre de Cancun saura au moins créer un consensus autour de sujets clés, tel que la constitution d’un fonds de 30 milliards annuel ainsi que d’un comité exécutif pour faciliter le transfert des innovations technologiques.
Selon les différents experts et acteurs présents à Cancun, les actions qui découleront de cette 16e conférence devraient mettre la table pour l’élaboration d’un plan d’action global qui rallierait la communauté internationale. Comme les ententes partielles qui pourront être conclues au cours des prochains jours visent notamment à appuyer les pays émergents, on peut imaginer que cela facilitera leur future adhésion aux objectifs de réduction des gaz à effet de serre (GES). Les négociations à venir entre les pays industrialisés et les pays émergents, pour assurer la suite du Protocole de Kyoto, seront certes plus aisées si un climat d’entraide et de confiance s’est créé.
Le fonds de 30 milliards prévu pour 2012, qui devra atteindre 100 milliards annuellement d’ici 2020, représente une somme peu importante lorsqu’on la compare aux 1 000 milliards qui seront attribuables aux conséquences du réchauffement planétaire, selon l’Agence Internationale de l’Énergie. Toutefois, ce fonds marque bien la volonté d’appuyer les pays émergents dans leurs efforts en matière de réduction des GES en plus de leur apporter l’aide nécessaire pour faire face aux impacts des changements climatiques.
Une autre retombée espérée de cette conférence touche moins directement les pays émergents, mais vient certainement consolider les initiatives internationales pour faciliter l’adoption de solutions respectueuses de l’environnement. Le transfert technologique des innovations, visant à prévenir et réduire les impacts des changements climatiques, semble déjà une préoccupation de la communauté internationale. Il semble que la création d’un comité exécutif au sein de l’ONU en facilitera le déploiement.
Cette initiative semble tout à fait en phase avec des préoccupations bien locales : notre société québécoise tarde à faire le virage nécessaire vers l’économie verte. Les québécois semblent être d’excellents chercheurs, mais pas encore de bons entrepreneurs, alors comment allons-nous prendre notre place au sein de cette économie émergente? La conférence de Cancun le révèle, les investissements et l’exportation des technologies propres sont des éléments clés pour faire face aux changements climatiques et ce sont les pays industrialisés qui sont au cœur de ces solutions.
Investissons, partageons nos connaissances et notre savoir-faire afin de devenir partie intégrante de cette nouvelle économie : une économie du savoir au bénéfice de l’environnement et des sociétés en voie de développement.
Pour suivre la conférence en direct : http://unfccc.int/2860.php
Chloé Legris, directeur Développement des affaires, Technologies propres et développement durable
clegris@sherbrooke-innopole.com
Sources :
www.english.news.cn, Édition du 26 novembre 2010, « Interview: Cancun unlikely to bring binding climate deal, but could bring important steps forward: U.S. expert », par Rebekah Mintzer.
La Presse, Édition du samedi 27 novembre 2010, « Le salut du climat passe par l’argent et la forêt » par Charles Côté.
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