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16 septembre 2010
Une deuxième vie pour le verre découverte à l’UdeS
Auteur : Sherbrooke Innopole
Bien des années de recherches à l’Université de Sherbrooke ont donné lieu à une bonne nouvelle pour l’industrie du développement durable, la semaine dernière. Une nouvelle usine, sera bientôt construite afin de faire de la poudre de verre qui sera par la suite incorporée au béton. Le verre, difficile à recycler, vient donc de se trouver une deuxième forme de vie grâce aux recherches effectuées par le professeur Arezki Tagnit-Hamou, de l’UdeS, et par une douzaine d’autres personnes.
C’est Tricentris, un organisme sans but lucratif exploitant trois centres de tri, qui utilisera la technologie développée par le professeur Tagnit-Hamou.
La recherche bien encadrée à l’UdeS
L’annonce s’est faite à Terrebonne en présence de Philippe Duval, président et chef de la direction de la Société des alcools du Québec (SAQ), Josée Potvin, présidente et directrice générale de la Société de valorisation et de commercialisation de l’UdeS (SOCPRA) et Frédéric Potvin, directeur général de Tricentris.
La SOCPRA et Tricentris ont signé une licence pour permettre le transfert de cette technologie qui permettra aux cimentiers et à diverses industries de fabriquer du béton moins polluant, en plus de créer un nouveau débouché pour le verre, difficile à récupérer.
M. Tagnit-Hamou, qui est également directeur du Laboratoire des matériaux cimentaires alternatifs, planche sur cette technologie depuis plusieurs années déjà. La SAQ, une des principales intéressées par le projet, a financé jusqu’à un million de dollars dans la Chaire de recherche SAQ sur la valorisation du verre dans les métaux, dont M. Tagnit-Hamou est titulaire. La société d’État a renouvelé son partenariat avec les chercheurs de l’UdeS en réinvestissant un million $ dernièrement.
Une technologie qui réduit les GES
Cette technologie propre contribuera à réduire considérablement les gaz à effet de serre (GES). C’est que la poudre de verre fabriquée permettra de remplacer jusqu’à 30 % du ciment dans le béton. Et comme la fabrication du ciment produit du gaz carbonique, c’est environ 87 000 tonnes de GES qui seront épargnés, selon Frédéric Potvin, directeur général de Tricentris.
L’usine pourra traiter 10 tonnes de verre à l’heure. Elle devrait voir le jour d’ici deux ans et donnera de l’emploi à environ 25 personnes. Mais une étape importante reste à franchir : il faut maintenant intéresser les cimentiers, bétonniers et producteurs de produits préfabriqués à cette nouvelle technologie. M. Tagnit-Hamou accompagnera Tricentris dans ses premières démarches auprès d’acheteurs potentiels.
Sherbrooke Innopole souligne avec fierté les recherches du professeur Arezki Tagnit-Hamou, ainsi que les efforts déployés par la SOCPRA pour le transfert de cette technologie d’avenir.
Pour de plus amples informations concernant les recherches du professeur Tagnit-Hamou, consultez le site de la SOCPRA.
Pour être à l’affût des dernières nouvelles en ce qui a trait aux Technologies propres et développement durable , continuez de nous lire sur ce blogue ou communiquez avec
Mme Chloé Legris, ing.
Directeur, Développement des affaires,
Technologies propres et développement durable.
clegris@sherbrooke-innopole.com
Selon l’article d’Isabelle Pion paru dans La Tribune, le 9 septembre 2010
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