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22 juillet 2010
L’Université de Sherbrooke en voie d’obtenir la première Unité mixte internationale (UMI) au Canada
Auteur : Sherbrooke Innopole
Les intervenants de la filière-clé des Micro-nanotechnologies à Sherbrooke ont de quoi se réjouir : l’Université de Sherbrooke se prépare à gravir un nouvel échelon dans le domaine de la recherche en nanotechnologie puisqu’elle pourrait accueillir dès janvier 2012 la première Unité mixte internationale (UMI) au Canada.
Le LIA-LN2 a fait ses preuves !
Sous l’impulsion du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) français, l’Université de Sherbrooke avait créé, en 2008, le Laboratoire International Associé en nanotechnologies et nanosystèmes (LIA-LN2), une alliance composée d’une quarantaine de chercheurs et enseignants-chercheurs de Varennes, Sherbrooke, Lyon et Grenoble explorant les nanotechnologies selon 4 axes de recherche :
• Axe 1 : Nanomatériaux et nano-optoélectronique
• Axe 2 : Nanoélectronique
• Axe 3 : Nanobiotechnologies et santé
• Axe 4 : Plateformes technologiques
Depuis sa création, la force de cette alliance a donné des résultats probants en recherche. La collaboration et le maillage sont omniprésents : 28 séjours scientifiques croisés entre la France et le Canada ont eu lieu entre 2008 et 2010 et 5 nouvelles thèses en cotutelle ont été lancées.
Jacques Beauvais, vice-recteur à la recherche de l’Université de Sherbrooke, ne cache pas son enthousiasme : « Nous étions tellement en avance que nous sautons à un autre niveau ». Cet autre niveau, c’est la venue d’une petite portion de la recherche française en sol québécois, sous la forme de l’UMI.
Qu’est-ce que l’Unité mixte internationale ?
Le processus est bien entamé par l’Université pour tenter d’obtenir son UMI. Il n’y a que 8 laboratoires du genre au monde, dont les recherches sont financées par le CNRS et des fonds français et européens. Le laboratoire aurait un point d’ancrage dans le futur Institut interdisciplinaire d’innovation technologique (3IT) du Parc Innovation de l’Université de Sherbrooke et serait en tout point compatible avec le Centre d’innovation en microélectronique inauguré à Bromont en 2009. 4 chercheurs français accompagnés d’étudiants doctorants et post-doctorants y feraient de la recherche, faisant ainsi place à une collaboration encore plus grande avec les laboratoires français et permettant de recruter les meilleurs étudiants dans le domaine. C’est l’équivalant ou presque de 4 chaires de recherches.
Domaines d’application
La création d’une UMI à Sherbrooke amènerait des investissements venant du CNRS totalisant plus de 1 M$ par année pour une période de 4 ans. Selon Abdelkader Souifi, codirecteur du LIA-LN2, cet argent permettrait entre autres de relever le défi de la miniaturisation des puces électroniques. Des puces qui auraient plus de fonctions et consommeraient moins d’énergie tout en étant efficaces pour une période de 30 jours. Aussi, ces fonds pourraient servir au développement de biocapteurs pour des contrôles environnementaux ou des analyses médicales.
Si tout se passe bien, l’UMI devrait entreprendre ses activités en janvier 2012. On se croise les doigts d’ici à l’approbation, attendue en juin 2011. Sherbrooke Innopole vous tiendra au courant!
Consulter l’article complet paru dans La Tribune
Pour toute information concernant la filière-clé des Micro-nanotechnologies, n’hésitez pas à communiquer avec :
Gordon Harling,
Directeur, Développement des affaires
Micro-nanotechnologies et Technologies de l’information et des communications
gharling@sherbrooke-innopole.com
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