Vers une reprise du secteur manufacturier canadien

Après huit années difficiles, le secteur manufacturier est sur la voie d’une véritable reprise au Canada, selon KPMG.
Dans sa récente enquête Coup d’œil sur le secteur manufacturier canadien, KPMG a pris le pouls de 154 dirigeants de l’industrie manufacturière canadienne :

81 % des fabricants mettent la croissance des ventes en priorité
49 % axeront leurs efforts sur la réduction des coûts
14 % des fabricants ont l’intention de s’approvisionner en Chine – par rapport à 31 % en 2013
3 % ont l’intention de s’approvisionner en Inde – 12 % l’an dernier

» Accéder au rapport complet Coup d’œil sur le secteur manufacturier canadien
On constate donc que de plus en plus d’entreprises canadiennes délaissent la délocalisation vers les économies émergentes comme stratégie pour réduire leurs coûts. On assiste du coup à une relocalisation de la production en Amérique du Nord, notamment dû à la hausse des coûts de l’énergie et du transport, aux délais toujours plus serrés, à la hausse de l’inflation en Chine et à la qualité supérieure des produits faits ici.
En s’approvisionnant davantage sur le marché intérieur, les entreprises en alimenteront le dynamisme, contribuant du coup à établir un contexte propice à la croissance de leur chiffre d’affaires.
Des indicateurs encourageants
L’industrie manufacturière au Canada montre déjà des signes encourageants : elle a connu en février 2014 sa plus importante croissance mensuelle depuis 2008, avec des revenus en hausse de 1,4 %. En mai, les ventes ont augmenté de 1,6 % par rapport à avril, soit une 4^e hausse en cinq mois.
Des occasions à saisir
Dans son étude, KPMG propose aux manufacturiers canadiens des mesures pour soutenir leur croissance, dont :

Élaborer de nouvelles gammes de produits et réduire les délais de mise en marché
Accroître la visibilité sur la chaîne d’approvisionnement
Cerner et gérer les risques liés aux enjeux de développement durable dans les activités de l’entreprise et ses chaînes d’approvisionnement
Améliorer la qualité des données sur les coûts pour mesurer avec plus de précision la rentabilité des produits
Miser aussi sur l’innovation radicale, en plus de l’innovation progressive

Source : KPMG

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