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11 septembre 2014

L’Alliance Switch de passage à Sherbrooke – L’Estrie fait valoir son leadership en économie verte

Sherbrooke Innopole SWITCH
COMMUNIQUÉ DE PRESSESWITCH, l’Alliance pour une économie verte au Québec, qui regroupe des organisations issues des milieux économiques, financiers, associatifs et environnementaux, était de passage ce matin à Sherbrooke pour rencontrer les décideurs et intervenants majeurs en matière d’économie verte en Estrie. Plusieurs entrepreneurs, chercheurs et représentants institutionnels ont ainsi pu échanger sur les initiatives régionales et partager leurs réalisations, mettant en lumière le leadership de l’Estrie à cet égard.
Les représentants de SWITCH, monsieur Karel Mayrand, directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki, et monsieur Denis Leclerc, président et chef de la direction d’Écotech Québec, ont présenté les objectifs de l’Alliance, soit l’émergence d’une vision et d’un leadership social, politique et économique clairs, le développement d’une plus grande cohérence dans les politiques et les interventions de l’État et la convergence des initiatives des secteurs public, privé, associatif, coopératif et mutuel et de la société civile en faveur d’une économie verte.

SWITCHKarel Mayrand, directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki, Chloé Legris, directeur – Développement des affaires de la filière-clé des Technologies propres chez Sherbrooke Innopole, et Denis Leclerc, président et chef de la direction d’Écotech Québec

« Nous pensons qu’il est essentiel d’aller sur le terrain à la rencontre des décideurs pour connaitre leur réalité, identifier les succès, les réussites et les difficultés, pour mieux alimenter nos travaux et recommandations en faveur de l’accélération du virage vers une économie verte au Québec», explique Karel Mayrand.
« Ce type de rencontre nous permet aussi de voir comment gens d’affaires et environnementalistes travaillent ensemble et quels sont les leviers sur lesquels s’appuyer pour adopter une vision réconciliant impératifs environnementaux et croissance économique », ajoute Denis Leclerc.
La rencontre, initiée par SWITCH et organisée par Sherbrooke Innopole, comptait parmi ses participants l’Université de Sherbrooke, la Ville de Sherbrooke, la Conférence régionale des élus de l’Estrie, Hydro-Sherbrooke, Défi Innovation Estrie, le Cégep de Sherbrooke, la Chambre de commerce de Sherbrooke, Concertaction Estrie et le créneau Accord – Bio-industries environnementales de l’Estrie. Plusieurs entreprises, dont Sherbrooke OEM, BionX, E2Metrix et Ecotierra, étaient aussi présentes à la rencontre qui visait à faire un portrait de l’économie verte en Estrie, mais également à mettre en lumière les « success stories », définir les obstacles et identifier des projets sur lesquels gens d’affaires et environnementalistes pourraient travailler ensemble.
Au cours des échanges, les intervenants ont fait valoir l’expertise régionale dans le secteur des technologies propres et du développement durable.  Des initiatives uniques comme le projet Valoris à Bury, l’accréditation carboneutre du Cégep de Sherbrooke – une première internationale –,  la certification carboresponsable de l’Université Bishop’s et les démarches de l’Université de Sherbrooke en matière de développement durable – récompensées d’une 1re place au Canada et d’une 6e au monde – ont été mises de l’avant.
Chloé Legris, directeur – Développement des affaires de la filière-clé des Technologies propres chez Sherbrooke Innopole a fait valoir le leadership de l ’Estrie en matière d’économie verte, avec de nombreuses entreprises, institutions et initiatives innovantes dans des secteurs variés, tels l’énergie solaire, l’efficacité énergétique, les bioindustries, la valorisation des matières résiduelles, le traitement de l’eau, de l’air et des sols ainsi que dans le marché carbone.
« À Sherbrooke particulièrement, le secteur des technologies propres est en croissance constante : on y compte aujourd’hui 3062 emplois dans une centaine entreprises, allant du pionnier à la jeune startup. La recherche institutionnelle est aussi en pleine effervescence, avec plus de 30 groupes et centres de recherche dédiés, ce qui génère un potentiel de transfert technologique de plus en plus exploité. Parallèlement, les investisseurs et organismes de soutien, dont Sherbrooke Innopole, appuient les projets émergents ou en croissance. Ensemble, tous ces acteurs contribuent à créer un écosystème favorable  pour que Sherbrooke se taille une place de choix dans l’économie verte mondiale », souligne Chloé Legris.
Pour sa part, l’Université de Sherbrooke a fait valoir son approche distinctive, ses activités en enseignement et en recherche dans les domaines de l’environnement et des technologies propres. Initiatrice d’une concertation régionale unique en matière de développement durable, l’Université de Sherbrooke participe aussi activement au créneau d’excellence Accord des bio-industries environnementales de l’Estrie. Pour le vice-recteur au développement durable, Alain Webster, « l’économie verte constitue une réponse pertinente aux enjeux environnementaux et une perspective de développement stratégique pour le Québec lui permettant de se démarquer à l’échelle internationale. L’Université de Sherbrooke a clairement choisi de jouer un rôle significatif dans cette filière en favorisant l’innovation et l’entrepreneuriat ».
L’économie verte, telle que la conçoit SWITCH en rapport avec la définition du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNU) est : « une économie entrainant une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale, tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources ». Les marchés associés à une économie verte pourraient passer de 740 milliards $ US en 2009 à 1,5 ou 2,7 billions $ US d’ici 2020, soit quelque 2,1 % du PIB mondial1.
L’Alliance SWITCH, qui effectue actuellement des rencontres similaires dans plusieurs régions du Québec, regroupe des organisations issues des milieux économiques, financiers, associatifs et environnementaux (l’Association de l’aluminium du Canada, La fondation David Suzuki, Cycle Capital Management, Équiterre, Écotech Québec, et l’Association des Ingénieurs-conseils du Québec) et un réseau de partenaires (Enerkem, Desjardins, Innergex, CSN, Gaz Métro, Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement, WWF-Canada).
 

1HSBC (2010). “Sizing the climate economy: We forecast the low-carbon energy market will triple to USD2.2trn by 2020”, HSBC Climate Change Global research, September 2010
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