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Myriam Gagnon-Couture

19 juin 2018

Le recrutement international, à envisager… et planifier

Auteur : Myriam Gagnon-Couture

« J’en ai besoin, maintenant! »

C’est une des réponses que j’entends le plus souvent quand je pose la question : Pourquoi ne choisissez-vous pas de recruter à l’étranger?

Je comprends bien ce sentiment d’urgence, en matière de main-d’œuvre, chez les entreprises québécoises. En effet, il est difficile de faire l’exercice prévisionnel de ses besoins en ressources humaines. Mais ce n’est pas une raison de le négliger!

S’il est difficile de prévoir qu’un compétiteur vous « piquera » un bon employé, il est probablement plus aisé de calculer votre taux de roulement dans la dernière année. Cet exercice est très pratique, car on peut en extirper des données telles que :

  • Nombre de démissions
  • Nombre de renvois
  • Nombre de départs à la retraite
  • Nombre de congés de plus de 6 mois (ex. : congés parentaux, congés de maladie, etc.)

Cela constitue déjà une bonne base. Par la suite, vous pouvez calculer combien de temps faut-il compter entre la publication d’une offre d’emploi et le recrutement d’un candidat. Il vous suffit de soustraire la date du premier affichage d’un poste à la date d’embauche de celui-ci.

Sachant qu’en moyenne, il faut compter entre deux et six mois pour l’embauche et l’immigration d’un travailleur étranger, faire un exercice prévisionnel sur un an est suffisant pour obtenir un point de départ. Ainsi, le calcul basé sur les données de la dernière année vous renseignera sur le temps passé en recrutement local et servira de comparatif. Pour quatre mois de recrutement local, vous pourriez embaucher un travailleur international.

Un autre argument : « Ça coûte cher! »

Oui, recruter à l’étranger peut coûter plus cher, dans l’immédiat. Toutefois, combien coûte le départ et le remplacement d’un employé? On peut estimer le coût du remplacement d’un employé à 30 % de son salaire annuel. Ça, ça coûte cher…

Bien sûr, recruter à l’étranger ne nous garantit pas qu’un employé restera toute sa vie dans l’entreprise. Cependant, si vous êtes en train de recruter localement des personnes qui cadrent difficilement aux exigences de vos postes, vous risquez d’augmenter votre taux de roulement de manière assez drastique. Mieux vaut aller chercher une personne compétente, même si elle est un peu plus loin.

Il est également à noter que le recrutement international coûte de moins en moins cher, plus on l’utilise et plus on apprivoise les procédures d’immigration. S’il vous faut un consultant pour les premières fois, sachez qu’ils peuvent vous soutenir en mode apprentissage. Si bien qu’après quelques processus, le risque réel est de devenir de véritables experts en recrutement international!

Et si vous n’êtes pas encore convaincu, parlez-en à des entreprises qui ont franchi le pas. Rien ne vaut un témoignage, selon moi. Vous remarquerez que la TRÈS grande majorité des entreprises ayant pris part à des missions de recrutement international, embauché dans différents pays ou encore fait appel à des consultants ou organismes de placement étrangers se sont fait l’un des plus beaux cadeaux : l’accès à une main-d’œuvre fiable, nouvelle, compétente et intéressée.

Car oui, l’apport d’un savoir-faire nouveau est aussi l’un des grands bénéfices.

Entreprises de Sherbrooke, si vous voulez plus d’informations sur les façons de vous y prendre, contactez-moi : mgcouture@sherbrooke-innopole.com / 819 821-5577, poste 126.

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Image : Freepik

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