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Émilie Lefort

17 octobre 2016

Exportations vers l’Asie, l’Afrique et le Moyen-Orient: d’excellentes perspectives pour les entreprises québécoises!

Auteur : Émilie Lefort

Le déjeuner du GATE qui s’est déroulé le 7 octobre 2016 célébrait quelque chose de bien spécial : en effet, on soufflait les bougies du 30e anniversaire de l’événement! Pour l’occasion, tous étaient invités à une conférence sur le bateau Le Grand Cru, dans un décor enchanteur sur la rive du lac Memphrémagog. Manon Laporte, instigatrice des tout premiers déjeuners du Groupe d’action pour l’avancement technologique de l’Estrie (GATE), était même sur place afin de prononcer un discours pour souligner ces 30 ans de succès!

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Patrick Lacroix (Maison régionale de l’industrie), Pierre Roy (président, Portable Winch), Amine Menadi (expert des marchés émergents), Josée Fortin (directrice générale, Sherbrooke Innopole), Serge Auray (président, Laboratoires M2), Pierre Bélanger (vice-président, Maison régionale de l’industrie)

» Voir toutes les photos du Déjeuner du GATE

Lors du déjeuner, les participants ont eu l’occasion d’en savoir davantage sur les exportations. Comment faire sa place en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient?

Selon le conférencier invité, Amine Menadi, spécialiste de la commercialisation et du développement d’affaires, consultant en Smart Sourcing et expert des marchés émergents, les entreprises d’ici ne devraient pas hésiter à exporter leurs services ou leurs produits dans ces régions du monde. Il nous a convaincus que le Québec est même très bien placé pour développer ses exportations!

Voici quelques points soulevés, expliquant pourquoi les entreprises québécoises ont tout ce qu’il faut pour exporter à ces endroits :

1 – Elles ont une excellente maîtrise technologique et une grande capacité de développement.

2 – Elles ont accès à de nombreux programmes de soutien au niveau gouvernemental.

3 – Le financement à l’exportation est à leur portée. Au Canada, on accepte de financer 92 % des entreprises qui veulent exporter! Dans les autres pays, la moyenne est de 72 %.

4 – Les PME du Québec sont habituées de côtoyer d’autres cultures, en raison de l’immigration et de la diversité culturelle au Canada.

5 – Le Canada a une bonne image à l’international : pays pacifiste, image de qualité, producteur d’ingénierie.

6- Si on se donne la peine, ces marchés sont plus faciles à conquérir. Actuellement, 10 entreprises réalisent 25 % des exportations du Canada, entre autres, SNC Lavalin et Bombardier. Pour les PME, 80 % sont exportatrices, et de ces exportatrices, 72 % choisissent les États-Unis, et seulement 11 % les marchés émergents.

7- Les États-Unis ne sont pas toujours un marché sûr! L’histoire l’a bien démontré. Plusieurs événements peuvent jouer sur les importations dans ce pays : crises économiques, attentats – pensons au 11 septembre –, mesures protectionnistes… sans compter les élections et les fluctuations de nos dollars respectifs. Il vaut mieux ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier et n’exporter que sur un seul marché.

Il n’y a donc aucune raison que les entreprises d’ici se limitent au marché nord-américain, surtout que M. Menadi expose différentes facettes qui justifient d’explorer cette avenue :

  • Moins de dépendance à l’égard des marchés;
  • Toucher des marchés à fort potentiel;
  • Compétitivité mondiale;
  • Pérennisation des affaires.

Comment s’y prendre?

Les deux entrepreneurs qui ont livré leur témoignage à l’occasion du déjeuner du GATE reconnaissent que l’exportation dans les pays de l’Afrique, de l’Asie et du Moyen-Orient n’est pas facile, loin de là, mais que le jeu en vaut la chandelle.

Serge Auray, des Laboratoires M2, ainsi que Pierre Roy, de Portable Winch, font tous les deux des affaires dans ces régions du monde. Les deux reconnaissent l’apport important d’un moyen pour arriver à nouer des relations dans ces pays : participer aux salons et foires commerciales. C’est souvent lors de ces événements qu’il est possible de réaliser les premiers contacts qui, par la suite, se développeront et mèneront à des relations d’affaires durables. Les deux l’ont expérimenté et le recommandent à toute entreprise qui veut se lancer dans les exportations!

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